29 mars 2011

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08 décembre 2010

Squash #1: Pumpkin Fondue

The seasonality of fruits and vegetables used to be lost on me. Sure, there was 'cherry season' or 'mango season' or 'longan season', but I regarded them merely as wonderful windows of time where delicious foreign fruit was imported into my barren concrete jungle. Only after living in France have I learnt to associate each produce and its season. And with this came the realisation that my vocabulary was too weak to deal with food in France. Take something as simple as pears: a general 'pear' used to sufficient for me, but now it's all about abate, bosc, conference, comice, d'anjou, guyot, louise bonne, rochas and williams, which can be found at different times of the year.

And while the colourful fruits of summer bring back memories of sea and sand under a toasty sun, this year my heart belongs with autumn. Maybe it's the impending departure from France looming in my subconscience, but aren't the fall colours particularly beautiful this year? The crackling of leaves, the peace and quiet after a summer of cicadas, the blanket of yellow, orange and red warms me as the mercury starts to fall. With this comes chestnuts, hazelnuts, almonds, sunchokes, rutabagas and pumpkins and squashes of all shapes and sizes.

One cloudy autumn's day, we headed out to a small town called Rognes for their Fete de la Courge. Once I would have been content with just 'pumpkins', which is kind of a misnomer because pumpkin is commonly used to describe several cultivars in the squash family.


Look at the pear-shaped Butternut squash, the petite thick-skinned Red Kuri squash, the quirky decorative Colocynth (this one looks like a duck eh?), the long necked Tromboncino di Albenga, the weirdly bulbous Turban squash and the dusty-looking Muscat de Provence among many others. I ooh-ed and aah-ed over every single one of them.


Notable absentees -cos these wily French people love their squashes and snapped them all up by the time we arrived!- were the white Pattypan flying saucers and the deceptively awesome spaghetti squash (looks yellowish and normal on the outside, ribbony dangly filaments and sweet on the inside).

Squashes were everywhere! Even the village fountain was not spared the attack of the Curcubita!


We settled on a Butternut (right), a Red Kuri squash (top left) and a Rouge Vif d'Etampes pumpkin (bottom left), plus a generous slice off a large Muscat de Provence. The latter did not live to see the day: It was quickly chopped up, roasted with olive oil and rosemary, and ended up in a Mushroom and squash risotto that very night. To commemorate their fallen comrade, the 3 remaining squashes will sacrifice themselves in dishes worthy of their heroic deliciousness. It won't be just soups and puree for these fellas.

First up: the Rouge Vif d'Etampes pumpkin. Having not encountered this variety of squash before, the farmer helpfully suggested a unique way to cook it: as a pumpkin fondue in the pumpkin itself.

Ingredients:
1 pumpkin ~1.5kg
200ml white wine
400g Gruyere, coarsely grated
400g Emmental, coarsely grated
pinch of grated nutmeg
Olive oil
Salt

Preparation:
1/ Heat the oven to 200 C.

2/ Remove the top of the pumpkin, cutting a circle around the stem and leaving at least a 3-cm border. (The pumpkin will soften upon cooking and the borders will prevent the melted cheese from flowing over)

3/ Remove the seeds and loose filaments by scraping with a small spoon. (Seeds can be kept for roasting)


4/ Season the inside of the pumpkin with some salt and olive oil. Brush some olive oil on the outside as well.

5/ Put both cheeses and the white wine in the pumpkin, stirring to mix. Do not fill more than 3/4 of the pumpkin.

6/ Cover the pumpkin and put in an oven-proof pan. Bake 30 min to 1 hour until pumpkin is tender and the cheese has melted, stirring occasionally during the cooking process. Cooking time will depend on the size of the pumpkin used.

7/ Serve with toasted chunks of baguette.


This is a unique pumpkin dish that warms the stomach and the heart. Careful not to lose your piece of bread in the fondue though! (Go read Asterix in Switzerland!)

23 novembre 2010

Sachertorte - Ou comment faire travailler tes collègues pour toi

Un soir, je suis allée à mon salon de thé préféré. Avec le petit air d'automne dans mes poumons et la crissement des feuilles mortes sous mes pieds, la rue prenait un air surréel dans les lumières de la ville. Et là, l'inspiration d'écrire me revient sans dire un mot.

Ce blog n'as pas eu tout l'attention que j'aurais aimé lui donner. Négligé, mal soigné, ces mots pour pas évoquer l'abandon et la décrepitude. Malgré la multitude d'idées qui mijotaient dans mon petit cerveau, j'ai été trop souvent distraite, faute d'avoir un capacité d'attention super limité. Ecrire sur un ordi? Un suricate sous champis saurait mieux faire que moi.

Assise donc avec un thé jasmin à mon côté, stylo et carnet dans les mains, par où commencer? Le jeune couple assis en face s'embrassent assez bruyamment. Par assez, je veux dire TRES. Argh. Concentre-toi.

Alors je disais?

Plutôt commencer avec des plats de saison? Quelque chose d'automne comme une belle tarte aux pommes? Les courges? Ou peut-être bien revenir sur les plats d'été, trop souvent délaissés après une journée épuisante à la plage?

Aaaah je sais. Le Sachertorte? Sacherquoi?
Nous les simples mortels avec nos simples mots, des romans entières ne suffiront guère à décrire cette merveille dans toute sa finesse décadente. (via Café Sacher)


Avoue. Avoue que tu as un de ces frissons dans le dos. Le coeur à vitesse doublée, la bouche pâteuse, le ventre qui se réveille. Le Sachertorte est une spécialité Viennoise, qui comprend 2 couches de gâteau chocolatées, avec une fine couche de confiture d'abricots au milieu et le tout enrobé d'une glaçage soyeuse au chocolat. Compliqué? Ca en a bien l'air! Mais je tiens à mes promesses et j'avais promis à des collegues de boulot mon premier-né premier Sachertorte en échange de quelques services pendant mes vacances. Et comme si tout ce chocolat ne m'appelait déjà jour et nuit, ça permettait aussi de me servir du beau moule à charnière Kaiser que j'aime passionnément à la folie. Il ne fait que 20 cm de diamètre, mais il est pratique pour tester les nouvelles recettes.

Attention: Ne pas tenter cette recette si vous n'êtes pas diplômé 'accro au chocolat niveau 10'. Zejunkie désavoue formellement toute responsabilité des effets engendrés par toute personne non-qualifiée. Les difficultés cardiaques et respiratoires éventuels se soignent uniquement par des Oompa Loompas.

Ingrédients:

Biscuit Sacher
170g chocolat, en morceaux
80g beurre mou
5 blancs d'oeufs
4 jaunes d'oeufs
110g sucre blanc
40g farine
20g amandes en poudre
1/4 càc essence de vanille
1/4 càc levure chimique
Confiture d'abricot
Facultatif: Rhum ambré ou autre liqueur

Glaçage chocolat

200g chocolat, en morceaux
20cl crème liquide (Entière ou semi-écremée, ca n'importe pas)

Préparation:
1/ Préchauffer le four à 180°C.

2/ Faire fondre les morceaux de chocolat avec un peu de beurre dans le micro-ondes, en petit coups pour pas cramer le chocolat. Laisser refroidir.

3/ Dans un grand bol, battre le beurre mou et le sucre jusqu'à ce que le mélange soit assez clair. Ajouter les jaunes d'oeufs et l'essence de vanille et bien mélanger.

4/ Mélanger le chocolat fondu à la pâte.

5/ Tamiser la farine, l'amande en poudre et la levure chimique ensemble. Ajouter à la pâte en trois fois et bien mélanger.

6/ Dans un autre bol, monter les blancs d'oeufs en neige ferme et incorporer délicatement en trois fois sans trop mélanger.

7/ Verser la pâte dans un moule à charnière de 20-23cm (beurré, fariné, recouvert de papier cuisson si nécessaire) et faire cuire au four pendant 40 minutes ou jusqu'à ce que un cure-dent enfoncé au milieu du gâteau ressort 'sec'.

8/ Laisser refroidir pendant 30 minutes. Démouler le biscuit Sacher et laisser refroidir pendant encore 30 minutes-1 heure. Le gâteau doit être complètement refroidi avant de le couper en deux couches.


9/ Emballer bien le biscuit Sacher dans du film plastique et congeler pendant 2 heures ou même la nuit. Ceci est censé de 'serrer les miettes' et donnera des couches qui tiennent mieux. (selon baking911)


10/ Pendant qu'il décongèle, couper le biscuit Sacher horizontalement avec un couteau long et denté. Eviter les mouvements aller-retour de sciage car ceci fragilise le gâteau en miettes. Poser une main sur le gateau et couper vers le centre, puis tourner le gâteau.

11/ Retourner le biscuit Sacher. Le bas sera désormais le haut du gâteau complété car il est bien plat pour la glaçage.


12/
Faire imbiber la couche inférieure du rhum et y étaler une couche de 1-cm de confiture d'abricot. Poser la couche supérieure et réfrigérer.

Glaçage:
13/ Dans une casserole à feu doux, porter la crème à l'ébullition.

14/ Verser la crème chaude sur les morceaux de chocolat dans un bol et mélanger afin d'obtenir une émulsion lisse. Laisser refroidir, mais elle devrait être encore tiède lorque l'on s'en sert.

15/ Placer le gâteau sur une grille posée sur un grand bol ou une grande assiette.

16/ Verser la glaçage sur le gateau, en la laissant déborder et couler sur les côtés. Avec une spatule plate, étaler la ganache en exerçant une pression uniforme sur la surface et les côtés.

17/ Réfrigérer pendant 30 minutes minimum.

Et le Sachertorte fut né.... Ta-DAH!


Telle une mère convaincue que SON bébé est le plus beau du monde, MON Sachertorte est le plus beau de tous les Sachertortes. Sa glaçage parfaitement lisse brillait d'une telle délicatesse que lorsque l'on coupait le gâteau, le couteau était aussi bien planté dans mon coeur.

Sachant que ce Sacher (de l'archiduchesse sont sèches, archi sèches) s'agissait de ma première tentative, je suis plutôt fière du résultat. Théoriquement, la glaçage se réalise facilement: Verser la ganache et étaler avec une spatule plate. Fastoche non? Bin en fait, non. Même pas du tout. D'abord, il faut étaler la ganache en exerçant une pression uniforme sur la longueur de la spatule. Trop de pression et on risque de la décaper, trop peu et on n'obtiendra pas une surface lisse. Ensuite, il faut manoeuvrer rapidement sinon la ganache risque de se durcir et devenir difficle à travailler. Bref, il faut s'entraîner s'entraîner s'entraîner, quitte à engraisser tout ton entourage. Mes collègues étaient plus que contents, elles étaient même prêtes à travailler à ma place en échange du gâteau! Bande de goinfres!

J'ai repris cette recette une deuxième fois pour un anniversaire, en remplaçant la confiture d'abricot avec une sauce aux framboises maison. Une variation exceptionnelle, et/mais qui apporte un goût plus distinctif que l'original.


18 novembre 2010

Sachertorte and my lovely Kaiser springform pan

The other night, I walked to my favorite salon de thé. The crisp autumn air. The crackling of fallen leaves beneath my feet, an eerie enchanting yellow in the harsh streetlight. Suddenly a feeling I haven't felt for months. I felt inspired to write.

This blog has been, for a lack of a less harsh word, neglected. I've been meaning to write, I really have. Ideas float in my mind but never take root and writing on a computer is just so distracting. A meerkat on psychotropics has a longer attention span than I do. So there I was, curled up in the cosy tearoom, pen and paper in hand and a pot of jasmine tea beside me. Where to start? The young couple sitting across the room are snuggling and kissing. Loudly. Too much slurping and it isn't tea. Argh. Concentrate.

So. Where do I start?

Something autumn-y, like a lovely tarte aux pommes? How about my fresh and healthy summer dishes, all sadly relegated to the back seat cos I was too busy at my summer job as beach bum extraordinaire?

Then I remember the Sachertorte. Aaaah the Sachertorte.. A thousand words could not suffice. (via Café Sacher)



Look at it and tell me you're not feeling just a little bit weak in the knees. You gasp a little, your heart's started racing. You swallow once, your mouth a little pasty like it's imagining what it would taste like. Your stomach's got off to a low rumble and there's a siren in your brain that just went off. Chocolate-based sensory overload.

The Sachertorte is a Viennese specialty, consisting of 2 layers of dense chocolate cake with apricot jam in between and topped with a silky dark chocolate icing. Sounds daunting? It did to me, but I had made a promise to two colleagues: my firstborn first Sachertorte in exchange for keeping my cells alive while I was on vacation. Cells? Yeah cells. As if all that chocolate wasn't already beckoning me, I get to use my gorgeous Kaiser springform pan which I love love love. While an 8-inch pan is a nifty size for trying out a recipe, 'm already contemplating getting another in a larger size. There's plentyof love for bakeware to go around.

Warning: Do NOT try this at home unless you are a certified level 10 chocoholic or accompanied by one who can eat it for you in case of emergency. An underqualified individual may experience respiratory and cardiac difficulties associated with an overdose that can only be treated by singing Oompa Loompas.

Ingredients:

Sacher biscuit
170 g semisweet chocolate, broken in chunks
80 g butter, softened
5 egg whites
4 egg yolks
110 g white sugar
40 g flour
20 g ground almonds
1/4 tsp vanilla extract
1/4 tsp baking powder
Apricot jam
Optional: Brown rum or other liqueur

Chocolate icing
200 g semisweet chocolate, in chunks
20 cl heavy cream
(I used a light cream, and the difference in %fat did not seem to affect the icing)

Preparation:
1/ Heat the oven to 180°C.

2/ Melt chocolate chunks with a bit of butter in the microwave, in quick bursts to avoid burning the chocolate. Leave aside to cool.

3/ In a big bowl, cream the butter and sugar with a hand mixer until a light pale colour. Add egg yolks and vanilla extract and whisk till well mixed.

4/ Mix melted chocolate into the batter.

5/ Sift flour, ground almonds and baking powder together. Add to the batter in thirds and mix well.

6/ In a separate bowl, whisk egg whites till stiff peaks form. Fold in whisked egg whites delicately in thirds until just incorporated.

7/ Pour the batter into a 8-9 inch springform pan (buttered and floured, lined with parchment paper if desired) and bake for 40 minutes or until a toothpick inserted at the thickest point comes out clean.

8/ Leave to cool in pan for 30 minutes. Remove the Sacher biscuit from the pan and leave to cool on a cooling rack for at least another 30 minutes to 1 hour. The cake must be thoroughly cooled before attempting to slice it in two layers.

J

9/
Wrap the Sacher biscuit well in cling film and freeze for 2 hours or overnight. This is supposed to tighten the crumbs and give layers that hold together better. (according to baking911)


10/ As it thaws, slice the Sacher biscuit in two horizontally with a long serrated knife. Avoid back and forth sawing motions as this would result in too many crumbs. Hold the biscuit down with one hand, slicing smoothly towards the centre and rotate the cake.

11/ Flip the biscuit over. The bottom of the cake will be used as as the top as it is uniformly flat and will be easier to glaze afterwards.

12/ Drizzle the rum and spread a 1-cm layer of apricot jam on the lower layer of the biscuit. Place the top layer on it and refrigerate.


Icing:

13/ In a saucepan, bring the cream to a slight boil, taking care not to let it boil over.

14/ Pour the hot cream over the chocolate chunks in a bowl and whisk until smooth. Leave to cool but it should still be slightly warm when using in it.

15/ Place the cake on a grill over a large plate or bowl.

16/ Pour the icing over the cake, letting it flow over the sides. With a spatula, spread the icing over the top, applying equal pressure across the top and smoothing out the sides.

17/ Refrigerate at least 30 minutes.

And...... *drumroll* Ta-DAH!



You know how all mothers think that THEIR baby is the most beautiful baby of them all. Well, my first ever Sachertorte was the most beautiful first ever Sachertorte of them all. Its perfectly smooth icing glistening in the light, an ephemeral beauty so delicate that I felt a little pain in my heart when I cut into it.

Considering that this was my first time at icing a cake, I'm really quite proud at how it turned out. Icing a cake sounded fairly simple: Make icing, pour icing, spread with spatula. Easy peasy lemon squeezy? More like difficult difficult lemon difficult. It's all about applying equal pressure along the spatula and pulling across uniformly. Not so hard that you scrape off too much icing and not so light that the unequal pressure gives an unequal surface. It's really a matter of practice, practice, practice and the friends and family with whom you feed it will either love you or loathe you for it.

I made the Sachertorte a second time for a birthday, swapping the apricot jam for some homemade raspberry sauce. It also went nicely with the chocolate but had a much more distinct taste.

04 mai 2010

Papa's fried rice

I seem to think about food almost all the time. What a surprise, right? But now, I don't just mean thinking of cooking and eating, but also about the evolutionary history of food. For example: How have certain dishes changed in their status over the years? Take bacon, so simple it all its fatty goodness that I imagine beside eggs on an American breakfast platter. Today, there's Bacon Mania! Yes, so much bacon a pig could get sick of its delicius self. There's deep fried bacon, bacon wrapped chicken, bacon wrapped turkey stuffed with a chicken... yeah, I'm not kidding. These crazies aside, some amateur foodies are incorporating bacon into just about any dish they can imagine, from traditional dishes like pasta and salads to audacious attempts like cupcakes and chocolate.

Dishes like bouillabaisse, a traditional Provencal fish stew, were poor man's food, conjured up by fishermen who threw local Mediterranean fish too bony to sell into a huge pot. Today, any Marseillais will tell to prepare your wallet for the shock, at 70 to 150 Euros for 2 persons.

In a way, the ordinary fried rice has a similary story. It used to be leftover r
ice stir fried with whatever ingredients you had on hand to avoid throwing food out!

This recipe for fried rice is my dad's. It's the first dish I have ever learnt to cook when I was, 13 I think? Time flies. There are sure to be lots of different variations out there, but this one is my dad's which I have adapted for French living. Enjoy!


Ingredients:

450 g Thai rice (weight in uncooked rice), cooked the day before

8 dried mushrooms, soaked and sliced

150 g frozen green peas

3 carrots, diced

100g corn kernels

250g ham, diced

2 garlic cloves, minced

sunflower oil

oyster sauce
light soya sauce


Optional:

Lap cheong (Chinese sausage), Dried shrimp, Mixed vegetables (instead of peas, carrots, corn separately), Char siew (the ham is an angmoh substitute)



Preparation tips:
The rice should be cooked the day before and left to dry out at room temperature or in the fridge. The dryness makes the rice less clumpy and thus frying easier. The mushrooms have to be soaked in hot water at least 30 minutes before cooking.


Preparation:

1/ Heat oil in a wok and stir fry the diced ham for 2 minutes. Remove and save in a bowl.


2/ Heat oil. Squeeze the water out of the mushrooms and stir fry for 2 minutes. Add 2 tbsp oyster sauce and stir fry for another 5 minutes. Remove and save in bowl.


3/ Heat oil and fry 1 clove of garlic. Stir fry diced carrots for 5 minutes. Add the frozen peas and 2 tbsp oyster sauce then stir fry another 5 minutes. Add the corn kernels. Remove and save in bowl.


4/ Heat oil and fry 1 clove of garlic. Add rice a third at a time, mixing well to separate the grains. If necessary, trickle some more oil over the rice.


5/ Trickle 1 tbsp soy sauce onto the rice and mix well.


6/ Add the ham, mushrooms, carrots, peas and corn to the rice and mix well. Add more soy sauce to taste. Stir fry the rice for 5 minutes, taking care not to burn it entirely, but if a crust of burnt rice forms at the bottom of the wok, it's quite normal.

Riz cantonais de mon papa

Je me rends compte que je pense un peu beaucoup à la bouffe. Ooh quel surpris! dis-toi. Mais je veux dire que j'y pense plus que simplement manger ou cuisiner. L'évolution des plats m'intrigue enormément, par exemple: Le statut de certains aliments au fil de temps. Si je dis bacon, je pense d'abord au lard fumé tout gras, mais si simple dans sa vulgarité que l'on retrouve à cote des oeufs dans un petit déjeuner americain. Le bacon anglo-saxon qui n'a rien à voir avec le bacon français qui ressemble plus au jambon. Ce pauvre bacon grassouillet a revu depuis quelques temps une remontée dans sa popularité aux Etats-Unis. On appele ça le Bacon Mania. Il font paner et frire le bacon, ils enveloppent tout dans le bacon, un poulet, une dinde farci avec un poulet.. Je rigole meme pas! Mis a part ces debordements, beaucoup d'amateurs de cuisine cherche a incorporer le bacon dans les plats habituels comme les pâtes et les salades, mais aussi plus audacieusement dans les cupcakes et les chocolats.

Les plats comme la bouillabaisse qui ont commencé en tant que des plat
s de pauvres, ces pecheurs qui jetaient les poissons de roche tout moche et pas cher dans un chaudron. Aujourd'hui, tout Marseillais te dira qu'il faut être prêt à sortir au moins 70 Euros pour 2 personnes, voire la double si tu vises les 3 étoiles du Petit Nice Passédat.

Pour moi, le riz cantonais a une vécue semblable. Autrefois, c'était des restes de la veille qu'on voulait pas jeter. Quelqu'un les a tous jetés dans un wok et voilà!


Le riz cantonais ici, je l'ai appris de mon papa. Dans ma famille, ma maman se charge de certains plats et mon papa d'autres, et le riz cantonais c'est toujours lui. Sauf qu'on appele ça 'Fried rice' (riz frit). On trouvera certainement des variantes partout, mais celle-la est de mon papa que j'ai adapté depuis mon séjour en France.

Ingrédients:


450g riz thai (poids quand cru), cuit la veille
8 champignons sechés, ramollis et en tranches
150 g petit pois surgelés
3 carrots, en dés
100g grains de mais
250g jambonneau, en dés
2 gousses d'ail, pressées
huile de tournesol
sauce aux huitres
sauce de soja

Facultatif: Lap cheong (Saucisse chinoise), Crevettes sechées


Astuce de préparation:
Penser à faire cuire le riz la veille puis le laisser sécher à température ambiante ou dans le frigo. Il faut également penser à faire ramollir les champignons dans de l'eau tres chaude pendant 30 minutes avant cuisson.


Préparation:


1/ Faire chauffer l'huile dans un wok. Saisir les dés de jambonneau pendant 2 minutes. Retirer et réserver dans un bol.

2/ Faire chauffer l'huile. Egoutter bien les tranches de champignons et faire sauter pendant 2 minutes. Ajouter 2 c.a.s de sauce aux huitres et faire sauter 5 minutes. Retirer et réserver dans un bol.

3/ Faire chauffer l'huile. Faire dorer 1 gousse d'ail pressée. Faire sauter les carottes pendant 5 minutes. Ajouter les petits pois et 2 c.à.s de sauce aux huitres et faire sauter encore 5 minutes. Ajouter les grains de mais. Retirer et réserver dans un bol.

4/ Faire chauffer l'huile et faire dorer 1 gousse d'ail pressée. Ajouter le riz en 3 fois, mélangeant pour bien séparer les grains. Si nécessaire, rajouter un filet d'huile par dessus.

5/
Ajouter en petit filet 1 c.à.s de sauce de soja dans le riz et mélanger bien.

6/ Ajouter le jambonneau, les champignons, les carottes, les petits pois et le mais au riz et remuer jusqu'a bien mélangé. Assaisonner avec la sauce de soja selon envie. Faire sauter le riz pendant 5 minutes, sans le brûler complètement mais si une croûte de riz se forme au fond du wok, c'est normal.



20 avril 2010

Pork ribs in black bean garlic sauce

Today, I salute one of the best kitchen helpers of the modern glutton: Bottled sauces. Asian sauces are delectable, but oh so time-consuming to make from scratch. All I need now is the strength to get the eff-ing top of the eff-ing bottle.

I'd also like to introduce my little darling in the kitchen: My thermal cooker.


It is comprised of a vacuum flask exterior with a removable stainless steel pot. The pot and its contents are heated to cooking temperatures then sealed in the flask, leaving the food to cook on its own without additional electricity! It's a great way to save time and reduce power bills without having to compromise on delicious dishes. It's perfect for the working crowd: In this dish for example, I simply spent 10 minutes preparing the initial cooking phase, promptly popped it into the vacuum flask where it stood all day while I was out and cam
e home to a mouth-watering meal.For some reason, it's called a norwegian cooker in French. Go figure. It was a gift from my mother, which goes to show that mum always knows best.

Ingredients:

500g pork ribs, cut

2 garlic cloves, minced

2 tbsp black bean garlic sauce

2 tbsp chinese cooking wine

1-2 chillis, sliced

2 stalks spring onion

1 tbsp sunflower oil

20cl water



Preparation tip:

Be careful when slicing the chillis. The slightest drop of chilli juice, even by brushing lightly against the chopping board, can become a weapon of localized destruction. If you forget even for a second and bring your fingers to your eyes, they're gonna burn baby burn. It HURTS. To avoid all this, always hold the chilli by its stem, make a lengthwise incision and shake to remove the seeds. Slice the chilli while holding onto the stem.



Preparation:


1/ Heat oil in a wok. Once hot, fry the minced garlic, making sure not to burn it.


2/ Brown the pork ribs on all sides.


3/ Add the black bean garlic sauce and the sliced chillis. Stir fry for 1 minute over high heat.


4/ Deglaze with chinese cooking wine and stir fry for another 1 minute.


5/ Add water and bring to a boil. Transfer to a stewing pot.


6/ Lower heat, cover and leave to simmer for at least 1 hour. The longer it stews, the more likely the tender meat will fall off the bone!


7/ Just before serving, garnish with spring onion (green part only), cut into 3-cm pieces.